Elle est entrée dans la pièce, et tout s'est arreté
Toutes,en robes du soir, elle, malade et fatiguée
Pourtant, dès cet instant,je ne voyais plus qu'elle
et pour des mois, des semaines, ce fut celle
qui fit battre mon coeur, à jamais, déchiré.

Un jour...
Je suis arrivé dans un monde, vaste et immense,
Où les mots virvoltent, éphémères et futiles,
Les images et les sons se mêlant à cette danse,
Mais sur cette terre, ne pousse,ni amour,ni idylle
Juste la solitude qui gagne chaque habitant
Se croisant dans les rues, ne se voient pas vraiment
Soudain, ayant continué en forêt, mon chemin
Au pied d'un grand arbre,j'ai découvert enfin,
une rose amiennoise magnifique et sincère
Attendant patiemment que passe enfin l'hiver
Près de cet être charmant, le temps s'en est enfui
Et quand je lève les yeux, il est déjà minuit.
Je me decide à partir, à l'aube du matin
laissant ma nouvelle amie jusqu'au proche lendemain
Et avant de m'assoupir, dans mon lit retrouvé
Je pense à cette découverte, si longtemps désirée
"Quelle douce rencontre,le hazard m'a offert,
et c'est pour toi Emy, que mon coeur s'est ouvert"

Les yeux fermés, je suis étendu sur la grève
Péniblement, je me réveille, d'un si beau rêve
Mon corps est soudain plongé dans la nuit.
Les vagues s'échouent près de moi, sans bruit.
Pourtant, il ya seulement quelques instants,
J'étais avec ma bien-aimée et marchant,
Elle me parlait d'elle et de ses premiers émois.
Et je la contemplais en me disant tout bas
"Pourquoi, un jour, s'est-elle éprise de moi?"
Sentant mes interrogations elle me répond en riant
"Mon chéri, l'amour ne répond à aucune loi.
J'ai vu en toi ce fameux prince charmant,
gravissant la montagne sur son beau cheval blanc."
Le cheval apparaît dans ce rêve enchanteur,
Elle le monte, me sourit et galope au lointain,
A quel doux rêve qui finit! Bientôt il est l'heure.
Je retourne dans mon monde sans espoir ni chemin.
La marée a montée emportant mes pensées.

Souvenir

 Je revenais de l’enterrement d’oncle Georges, mon tonton préféré avec sa grande moustache et son air de gros nounours. « Une méchante voiture lui avait foncé dedans ». C’est ce que je me disais du haut de mes 6 ans. Tout le monde avait pleuré. Sauf ma tante Berthe, qui n’avait pas l’air très triste. Elle marmonnait, sans cesse, quelque chose comme : « enf…, enf… débarass… de toi »

 J’étais dans la voiture avec papa et maman, et une question traversa mon esprit.
« Papa, il est où, au ciel, tonton ? »
« Au paradis, avec grand-mère » répondit tendrement mon père qui avait été vraiment bouleversé par la mort subite de son frère
« C’est où le paradis ? »
« C’est très loin, ne t’inquiète pas, Georges sera très heureux là-bas »
« On pourra allez le voir ? »
« Non, mon amour, c’est trop loin »
« Et si on prend l’avion ?

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« Bizarre… de me rappeler cet événement si lointain, moi qui viens de mourir justement.
« Quel idée aussi de mettre ce pilonne électrique au milieu de la route… »
Enfin, voila, ça fait au moins deux jours que je poirotte dans ce cercueil, et toujours rien,
«  Pas d’envolée vers le ciel, pas de désincarnation pour me libérer de mon corps »
« Bon, c’est vrai que je ressens plus l’horrible douleur que j’avais dans le bas du dos,
suite à un malencontreux accident où j’avais voulu montrer à Nicolas, mon fils,
comment je faisais du skateboard étant jeune. »

« J’ai même pas vu à quoi ressemblé mon enterrement, y a un abruti qui m’a fermé les yeux,
quand il a retrouvé mon corps inerte. Quelle idée aussi !! Depuis je vois plus rien ! C’était le seul sens qui fonctionnait ! « Je vous l’accorde qu’au fond de mon trou sans lumière, dans mon cercueil, à trois mètre de profondeur sous le sol avec au moins deux cent kilos de terre dessus, ça ne m’aurais pas servit à grand-chose de voir.

Quelle frustration de rester là à attendre….sans même pouvoir bouger. Remarque, j’aurais encore les yeux ouverts, et par un heureux hasard de circonstances, il m’aurait mis la télé dans ce 1 m2, j’aurais pu m’occuper un peu. Je crois que y’a les jeux olympiques à cette heure…

Le pire c’est que je ne peux même pas mourir d’ennui.
« Et si la mort, c’était ça ! Rester enfermé toute sa mort (1) dans son cercueil.
Bon, j’ai une idée, je vais prier . Alors allons y…euh… »
« Salut Dieu ! j’ai un petit soucis, je suis coincé en bas ! Vous pouvez m’envoyer un ascenseur ? »
Au fond de mon trou le silence reste bien…silencieux.« une échelle ? une corde ? un haricot magique ? un téléporteur ? Quelque chose quoi, je vais pas resté toute ma vie..euh…toute ma mort, ici ?J’ai d’autres trucs à faire !!...enfin…euh…nan, je n’ai plus grand-chose de prévu actuellement, mais ce n’est pas une raison ! » Au bout de deux heures, de piaillements et de récrimination sur Dieu, toujours aucune réaction de la présence divine entre mes quatre planches. « J’ai peut-être été un peu agressif… J’aurais du me renseigner avant, sur la façon de prier…. En plus, mon voisin c’était la le curé de ma paroisse. Il habitait à 20 mètres de chez moi, j’aurais du l’inviter à boire une bière, on aurait regarder un match de foot en discutant de la meilleure façon de se faire entendre de Dieu… »

Les jours passèrent dans un silence morbide (2).« Allez Dieu, un petit effort, un signe ? Je ne sais pas moi, ressuscitez moi par exemple…. Je sais que vous pouvez le faire, je l’ai lu dans votre bouquin (3) !! »

Et soudain, un chuchotement dans ma tête ainsi qu’une image qui se forme : une jeune femme apparut, avec une chevelure magnifique, des yeux intense et espiègle, des mensurations de rêves (4). Sauf que cette charmante créature ne faisait que 3 centimètres de haut, avec deux petites ailes et un habit vert feuille de Barbie princesse (5).

« Oh, une ptite fée !! » m’exclamais-je, tout émerveillé par cet être s’étant matérialisé dans mon esprit.
« Je NE suis PAS une fée ! » gronda, ce petit personnage qui m’apparut tout de suite beaucoup moins mignon, à m’invectiver de la sorte, dès notre première rencontre.
« Je suis un ANGE » s’exclama-t-elle avec un air de suffisance bien supérieur à sa taille.

La suite un peu plus tard...

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(1) C'est-à-dire très très très longtemps
(2) Effectivement, ça manquait un tantinet d’ambiance
(3) la bible : best-seller 2000 années de suite. Purée, il doit être pété de tunes, ce Dieu !! »
(4) ici, les rêves des hommes, et plus particulièrement les miens…
(5) si, si, il y a des barbies avec des habits, vert feuille, je le sais j’avais toute la collection…

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Voilà, un premier poème,ce n'est pas du Verlaine mais ça a au moins le mérite d'être de moi. Je l'ai écrit vers 1h du matin, si par hazard vous postez un commmentaire soyez indulgent.

Réflexion

A travers mes goûts, mes passions,
Je vois toujours mon reflet à l'unisson.
Parfois, je me promène en forêt,
Vers moi, le vent souffle tendrement,
et comme avant, je perçois furtivement,
parmis les arbres, mon reflet, me guetter.

Je travaillais, j'inventais, je créais,
Je voyais mon reflet s'intérésser.
J'ai dansé, j'ai joué, j'ai ri,
et mon reflet s'animait aussi.
Maintenant, je déprime, je pleure, je crie,
mon reflet s'est enfui...
Mon miroir est vide et cassé :
Ma vie vie est grise et finie.
Réparer ce miroir, quelle idée?
A quoi bon? sans reflet?
Mon reflet, mon amour, ma chérie,
Pourquoi es-tu partie?

A celle que j'ai aimé.

Voilà à bientôt sur canalblog.

Qui dit plaisir de lire, dit aussi parfois envie d'écrire. Malheureusement, je suis un piètre auteur, le talent doit être inné. C'est quand on se retrouve devant une page blanche qu'on se rend compte du travail colossal que représente la rédaction d'un livre.

Un peu de publicité pour mon travail :
L'Association de Mise en Valeur du Château de Coucy organise chaque année un spectacle médiéval et fantastique.
Venez plonger au coeur du Moyen-Age, découvrir les métiers d'antan, des joutes, des combats de chevaliers et assister à un formidable sons et lumières, sur gradin, ponctué de magnifiques effets pyrotechniques. contact : webmaster@amvcc.com

Si vous avez l'âme généreuse,vous pouvez mettre la bannière animée du spectacle sur votre site.
Voir comment faire

Pour ce livre, on ne parle plus de trilogie, mais de cycle, puisque les aventures de l'apprenti assassin s'étendent sur 13 tomes!! ( A noter que le 13 ème et dernier tome sort très très prochainement).

Ce monument littéraire de l'heroic fantasy se démarque très nettement de bons nombres des oeuvres fantastiques.

Ici, pas de magiciens lanceurs de boules de feu dévastatrices, pas d'elfes, de nains, d'orcs, de grand méchant sorti de l'ombre, mais une histoire moyennageuse ponctuée de magies subtiles et discrètes (l'Art et le Vif). Un texte écrit à la première personne. Un vrai chef d'oeuvre qui vous entrainera des heures durant dans les contrées des Six Duchés.

Jonathan Stroud signe ici un magnifique troisième tome pour sa trilogie.

LES +
- Une trilogie qui sort de la fantasy traditionnelle voguant entre enquête policière et univers fantastique.
- Un livre ponctué d'humour, "so british"

RESUME

Le monde est dominé par les anglais.(et oui...). L'Empire britannique s'étend sur la quasi totalité de la planète. La révolution fait rage en Amérique. Un rimèque de la guerre d'indépendance américaine?

Presque.

A ceci près que les dirigeants britanniques sont des magiciens qui dirigent d'une main de fer l'Empire et le peuple, en invoquant des démons : djinns, afrit, gnomes... afin de les surveiller. Les libertés sont réduites.
La presse est censuré.

Le peuple n'est pas le seul à subir la dictature des magiciens. Les démons invoqués subissent également le joug de ceux-ci, condamnés à la servitude dès leur invocation.

Bartiméus, un djinn sarcastique, Nathaniel, un sorcier du gouvernement et kitty,une ancienne membre de la résistance contre la magie, pourront-ils déjoué le complot qui se trame dans ce contexte de guerre transaltantique et de soulèvement populaire?

Les autres tomes de la trilogie :

L'Amulette de Samarcande (2003)
L'Œil du golem (2004)

Bienvenue sur le monde des fées.